Désir dans le Jardin de la Passion – Dialogue entre Lumen et Désir
- Jess / Passeuse de Flamme et de reconnexion sacrée

- 3 avr.
- 2 min de lecture

Un jardin luxuriant, foisonnant de fleurs rouges, de feuillages vibrants, de parfums lourds et sucrés. L’air est chaud, presque électrique. Au centre, une silhouette féline, sensuelle, indomptée : Désir. Lumen s’avance, droite, sans peur.)
Lumen : Tu es plus vaste qu’on ne le dit.
Désir : Et plus mal compris qu’aucune autre force.
Lumen : On t’a réduite à un corps. À une pulsion.
Désir : Parce que me ressentir pleinement… fait peur.
Lumen : Tu es feu et nectar à la fois. Et pourtant, ils t’ont couverte de honte.
Désir : Parce que je dérange. Je déplace les lignes. Je fais naître des vérités qu’on voulait ignorer.
Lumen : Tu as été confondue avec besoin. Avec manque.
Désir : Alors que je suis l’élan. La vie. Le cri sacré du “je veux”, sans excuse.
Lumen : Tu fais rougir, tu fais trembler, tu fais vibrer.
Désir : Et pourtant… je suis pure. Même nue. Même brute. Je suis ce qui fait que le cœur bat plus fort.
Lumen : Tu n’as rien d’indécent. L’indécence vient de ceux qui t’ont utilisée pour manipuler.
Désir : Je suis la flamme qu’on a voulu éteindre sous prétexte de morale. Mais tu sais, Lumen… je ne meurs jamais. Je me cache, je me tords… mais je reste.
Lumen : Et aujourd’hui, je viens te libérer.
Désir : Alors regarde-moi. Ressens-moi. Honore-moi.
Car je suis celle qui réveille le feu dans les tripes.
Je suis la voix du corps qui dit : “J’existe.”
Et j’ai attendu trop longtemps dans l’ombre.
(Les fleurs s’ouvrent. L’air vibre. Lumen pose la main sur le torse de Désir, et le Jardin entier s’embrase d’une lumière rouge incandescent.)


Commentaires